PowerTech développe un système BMS intelligent et hautement modulaire pour le projet MARBEL, promu par la CEE : « la batterie VE du futur ».

Notre entreprise a été sélectionnée et enrôlée dans un nouveau projet d’innovation mené par l’Union européenne. Nous sommes fiers de participer au projet MARBEL, dont l’objectif est de développer une batterie de véhicule qui répond aux critères d’acceptation pour l’avenir. A savoir l’écoconception, la modularité, l’utilisation de matériaux recyclés et écologiques, la fabrication additive, la recharge ultra-rapide et, enfin, les faibles coûts de fabrication.

Notre contribution à ce projet est majeure. En effêt, nous sommes chargés de développer un système de BMS ultra-communicant pour la gestion, le contrôle et le pilotage de cette batterie de nouvelle génération.

Le but ultime de ce projet est de produire cette batterie du futur pour un modèle de voiture du groupe FCA (FIAT-CHRISLER) à partir de la fin 2024.

Ce projet débutera en janvier 2021 et est financé par le programme européen d’innovation H2020 à hauteur d’environ 11 millions d’euros.

Plus de détails sur le projet MARBEL :

Le but du projet est d’accélérer l’adoption par le marché de masse de batteries ultra performantes pour les véhicules électriques à batterie (BEV) et les hybrides rechargeables (PHEV). Le projet MARBEL (Manufacturing and Assembly of modular and Reusable Battery for Environment-friendly and Lightweight mobility) basera ses approches, solutions et innovations autour du concept de polyvalence comme axe dans l’ensemble du projet. Notamment, il se concentrera sur la nécessité de disposer de batteries à charge rapide pour stimuler les demandes des utilisateurs finaux, tout en appliquant une grande modularité et une facilité d’assemblage et en développant de nouvelles méthodes d’essai pour la sécurité, la rentabilité et la circularité.

MARBEL concevra, développera et démontrera de nouveaux blocs de batteries modulaires, compacts, légers et à haute performance, ainsi que des systèmes de gestion de batteries flexibles et robustes pour ces BEV et PHEV, tout en maintenant les niveaux de sécurité, en permettant une production à grande échelle rapide, de haute qualité et rentable et en suivant les principes « made by Ecodesign ». Un ensemble de modules faciles à assembler et à désassembler faciliterait la fabrication et le démontage de différentes configurations de batteries partageant le même processus de production et des éléments communs.

MARBEL développera et qualifiera les futures procédures d’essai innovantes liées aux performances et à la sécurité des fonctionnalités développées, telles que l’utilisation de boîtiers miniaturisés, un banc d’essai flexible simulant les conditions d’intégration en VE (véhicule électrique en boucle, eVIL) et l’intelligence artificielle comme outil permettant de réduire le temps des expériences en laboratoire.

MARBEL vise un triple objectif : une solution pour les personnes, les entreprises et la planète.

MARBEL devrait avoir des retombées scientifiques et technologiques importantes, et favoriser l’apparition et la consolidation de nouveaux acteurs (en particulier des PME) et de modèles commerciaux, renforcer la position Européenne sur le marché mondial des batteries et contribuer à la réalisation d’objectifs
environnementaux et sociétaux
.

En outre, l’approche MARBEL repose sur les piliers suivants :

  • Conditionnement avancé des cellules à l’aide d’une méthodologie de conception pour l’assemblage (DfA) et le désassemblage (DfD).
  • Packaging des cellules Lithium léger et durable.
  • Solutions et processus pour le recyclage durable et la seconde vie des batteries.
  • Systèmes flexibles, modulaires et intelligents de BMS (Battery Management Systems).
  • Stratégies de charge ultra-rapides et gestion thermique améliorée.
  • Futures procédures d’essai liées aux performances et à la sécurité.
  • Le consortium MARBEL est composé de 16 partenaires de 8 pays européens différents, représentatifs de la collaboration multipartite visée et des moteurs commerciaux nécessaires pour développer le bloc de batteries du futur.

    Arkema 4 : PowerTech embarque la technologie Kynar® dans ses batteries

    Arkema 4 : PowerTech et la technologie Kynar
    Arkema 4 : PowerTech et la technologie Kynar

    Taillé pour la course en haute mer, le trimaran Arkema 4 a été mis à l’eau courant Septembre pour débuter ses premiers essais.

    Pour ce nouveau trimaran de compétition, PowerTech a développé des batteries de servitude très spécifiques, utilisant des films séparateurs en fluoropolymère de technologie Kynar® de la société Arkema.

    Ce nouveau matériau possède des caractéristiques de résistance très élevée, pour une finesse de film extrêmement faible. Il en résulte la mise au point de cellules de batteries encore plus sécurisées pour un poids diminué de 4%.

    Cette batterie alimente les équipements vitaux du bateau de course. Elle est rechargée par le biais de panneaux solaires.

    Cliquez pour plus d’informations
    Arkema 4 : PowerTech et la technologie Kynar

    Tesla passe à la technologie Lithium Fer Phosphate

    Tesla passe à la technologie Lithium Fer Phosphate

    Tesla passe à la technologie Lithium Fer Phosphate

    Lors de la récente présentation des résultats du 2e trimestre de Tesla, Elon Musk a confirmé que les batteries au lithium-fer-phosphate (aussi appelées LFP) joueront un rôle clé dans l’alimentation électrique des véhicules produits par l’entreprise, à commencer par la Tesla Model 3 :

    L’efficacité totale des véhicules est devenue suffisamment bonne – avec le modèle 3 par exemple – pour que nous soyons réellement à l’aise d’avoir une batterie au phosphate de fer dans le modèle 3 en Chine. Elle sera produite en série dans le courant de l’année. Nous pensons donc qu’obtenir une autonomie de l’ordre de 200 à 300 miles (ndlr : presque 500km) avec une batterie au phosphate de fer en tenant compte de toute une série de facteurs liés au groupe motopropulseur et à d’autres aspects de l’efficacité des véhicules.

    Et cela libère beaucoup de capacité pour des projets comme le Tesla Semi et d’autres projets qui nécessitent une densité énergétique plus élevée [batteries]. Vous disposez donc de deux chaînes d’approvisionnement que vous pouvez exploiter : le phosphate de fer ou le nickel [chimies à base de nickel]

    .

    L’avantage fondamental du LFP est que, par rapport aux cathodes à base de nickel traditionnellement utilisées, ses principaux minéraux constitutifs – fer, phosphates et, plus récemment, traces de manganèse – sont très abondants et relativement peu coûteux. Le minerai de fer, par exemple, est extrait à un volume de près de 3 milliards de tonnes chaque année, soit mille fois plus que les quelque 2,5 millions de tonnes de nickel qui sont extraites chaque année.

    Ensuite, il y a les problèmes bien connus entourant le cobalt, avec des chaînes d’approvisionnement éthiquement complexes, des quantités limitées extraites (dont la plupart sont déjà réclamées pour la fabrication de batteries), des prix élevés, et la sécurité des batteries au Nickel.

    Tesla utilise au moins deux variétés de batteries nickel-cobalt, de Panasonic (NCA) et LG Chem (NCM), et a essayé de minimiser la quantité de cobalt nécessaire, mais il y a toujours une certaine exposition au cobalt, et l’exposition au nickel est évidemment inévitable, c’est l’ingrédient clé dans cette catégorie de chimie des batteries.

    Dans l’ensemble, les minéraux clés pour les batteries LFP sont donc beaucoup plus abondants, et les prix sont plus faibles (et plus stables) que ceux des minéraux pour batteries à base de nickel. Cela se traduit par le fait que les batteries LFP sont déjà légèrement moins chères que les batteries à base de nickel par kWh. Les minéraux constitutifs étant si peu coûteux et la densité énergétique des cellules LFP s’améliorant constamment, ce prix par kWh pourrait encore baisser dans les années à venir.
    Tesla passe à la technologie Lithium Fer Phosphate
    Tesla passe à la technologie Lithium Fer Phosphate

    Lancement de la nouvelle version du PowerModule (v2) !

    PowerTech est heureuse d’annoncer le lancement de la nouvelle version du système de batterie modulaire PowerModule. Ce produit complète la gamme PowerRack pour les applications de moyenne et grande puissance.

    PowerModule by PowerTech Systems

    Le design du produit a été pensé pour diminuer l’encombrement et faciliter l’intégration.
    L’assemblage vertical et horizontal des modules permet un grand nombre de combinaisons et répond à un maximum de besoins (Véhicules, marine, engins industriels, ferroviaire, robotique, etc.)

    Regardez la présentation vidéo d’une minute du nouveau PowerModule :



    Cette nouvelle version apporte son lot de nouveautés :

    • Système de batteries Lithium “Plug-and-Play” et modulaire : Déploiement rapide et facilité
    • Système flexible : assemblage en série et/ou parallèle jusqu’à 128 modules de 5kWh pour répondre aux besoins les plus larges
    • Système embarqué de réchauffage de cellules pour une utilisation en température négative
    • Boitier en acier inox avec connectique étanche (IP67)
    • Technologie BMSMatrix® embarquée
    • Assemblage en série de 51.2V à 819.2V nominal
    • Energie de 5.4kWh à 688kWh
    • Technologie haute sécurité Lithium Fer Phosphate (LiFePo4)
    • Minimum 3000 cycles à 100% DOD (à 1C)
    • Communication externe via le bus CAN 2B
    • Système de monitoring temps réel dans le Cloud

    Plus d’informations sur le nouveau PowerModule ici

    Les batteries PowerRack à bord du bateau logistique « Fludis »

    Inauguré en Septembre 2019, le bateau Fludis est équipé du système de batteries Lithium PowerRack de PowerTech lui permettant une navigation 100% électrique dans le centre de Paris.

    Ce projet de logistique urbaine durable se pose en solution aux difficultés rencontrées par les acteurs du transport de marchandises en ville, en proposant un bateau entrepôt en mesure d’assurer les étapes de préparation de tournées, d’accueillir les équipes logistiques, ainsi que de transporter les vélos-cargos utilisés pour le dernier kilomètre.

    Grâce à l’utilisation rationnelle du bateau entrepôt, et à son indépendance vis-à-vis d’infrastructures de chargement / déchargement sur quai, et aux dimensions compatibles avec les canaux, le système peut s’adapter à chaque agglomération traversée par un cours d’eau navigable.


    Le bateau Fludis a été conçu pour avoir le plus faible impact environnemental possible : propulsion 100 % électrique avec batteries lithium. Le bateau Fludis compte aussi un groupe électrogène pour prolonger l’autonomie. Au port de Gennevilliers, il peut se brancher à de l’électricité à quai. La consommation est évaluée à 70 litres de gazole non routier par jour pour le trajet entre Gennevilliers et Paris. Dans Paris, le bateau navigue à l’électricité. Il est auto-déchargeant, c’est-à-dire que deux grues sont installées à bord, ce qui évite tout engin de manutention à quai, « pour une meilleure insertion de l’activité en ville et davantage d’agilité ».

    La firme IKEA bénéficie de ce bateau d’un nouveau genre. L’entreprise suédoise avait ouvert un dépôt en février sur le port de Gennevilliers pour se rapprocher de la capitale. Elle profite aujourd’hui de cet emplacement pour prendre le large sur la Seine. Les vélos cargo, qui peuvent transporter jusqu’à 250 kg, vont livrer à domicile les clients des arrondissements centraux (du Ier au VIIe). « 30 % des commandes peuvent être prises en charge », détaille Ikea.